Faut-il – et peut-on – jardiner à Noël ? Je suis allé rendre visite à notre coach jardin, Pauline Jardinacoach, pour lui poser la question hautement philosophie, vous en conviendrez ! La réponse ne vous surprendra pas : le jardin, c’est du 12 mois sur 12 ! Mais en hiver, les tâches peuvent évidemment varier. Entre la bûche et le champagne, il reste quelques petites choses à récolter (les blettes, par exemple). On peut aussi vérifier que toutes les protections sont bien en place. Ou bien, histoire de rester au chaud, se projeter sur le prochain printemps en épluchant les catalogues des semenciers et commencer à rêver son jardin !
Terreau maison
Par ailleurs, à défaut de véritablement jardiner à Noël, on peut aussi faire un petit nettoyage en vue de la reprise de la saison au printemps. Par exemple en enlevant les feuilles mortes. Qui sont tout sauf un déchet puisqu’elles peuvent servir à confectionner un terreau. De qualité, qui plus est, et permettant de valoriser un matériau dont les jardins regorgent. Sans parler de son aspect économique. Mais si vous n’avez pas le temps ni l’énergie pour cela, rien ne vous empêche d’aller en acheter en jardinerie (plutôt qu’en grande surface) ou auprès de votre pépiniériste préféré.
Accueillir hermines et belettes
La soi-disant « morte-saison » ne l’est pas pour tout le monde. Certains individus n’oublient pas de jardiner à Noël. À leur façon, certes, et plutôt en passant par les étages inférieurs. Je parle des taupes et des campagnols, qu’on considère trop systématiquement comme des nuisibles. Les tuer ou les piéger ? Personnellement, ça ne me dit rien du tout, car, après tout, ils sont moins chez nous que nous chez eux, si on y réfléchit bien… Alors, pourquoi ne pas encourager la nature à s’autoréguler ? Pauline a signé dans le numéro 270 du magazine Les 4 Saisons un article qui vous dira tout sur la façon d’attirer chez vous de petits mustélidés (hermines et belettes) aux incroyables talents de chasseurs de rongeur.