Toulouse ne serait-elle pas une terre de chauvinisme ? Une chose est sûre, quand on vit à Toulouse, on le clame haut et fort. Et on en est fier. En témoigne cette récente étude réalisée par Preply selon laquelle la ville rose arrive en termes des préférences en matière d’emplois. Mais au-delà de son attractivité économique, Toulouse plaît pour son centre historique, sa culture hispanique, son art de vivre sudiste, ses musées et galeries variées et sa Garonne. Et ça, Laurent l’a bien compris. En lançant son média, Oh là là Toulouse, il était loin d’imaginer un tel engouement.
Oh là là ce qu’on aime Toulouse !
Sa page Instagram Oh là là Toulouse, lancée début mars 2024, a gagné en quelques semaines près de 15 000 followers. Parmi lesquels Oli, du mythique duo toulousain Big Flo & Oli ! On peut y regarder des vidéos tournées en mode “micro-trottoir” où Laurent demande aux toulousains et aux toulousaines de parler de leurs quartiers et endroits préférés.
Mais pour Laurent, le micro-trottoir n’est “qu’un prétexte”. Son objectif à lui, c’est de parler de vivre ensemble. D’émerveiller les citadins dans leurs trajets du quotidien. Ainsi, on trouve sur sa page des focus historiques, des photos d’archives de la ville, des devinettes sur des éléments d’architecture. Pour parler de Toulouse avec amour et humour.
“J’aime raconter Toulouse, sa petite et sa grande histoire”
Le compte est suivi par de nombreux toulousains. Mais pas seulement. Il permet aussi de donner de la visibilité à la ville. Et certains sites historiques l’ont bien compris. Raison pour laquelle par exemple, la galerie d’art du château d’eau (dans le quartier de Saint-Cyprien) a décidé de collaborer sur l’une des publications d’Oh là là.
“J’aime vulgariser la petite et la grande histoire de Toulouse”, explique ce vidéaste de métier. Mais il prévient : “je ne suis ni journaliste, ni guide-conférencier. Je veux juste inciter les gens à lever la tête, à regarder autour d’eux. Toulouse est riche, mais on pourrait imaginer un concept similaire à Bordeaux, Nice ou Marseille. Nous sommes dans un très beau pays”, confie-t-il.