L’INRAE joue un rôle crucial dans la recherche sur l’alimentation du futur. En se basant sur les recommandations actuelles, à retrouver sur le site mangerbouger.fr, les scientifiques réfléchissent aux options qui nous permettront de végétaliser nos assiettes. Pour ceci, nous devrons réduire notre consommation de viande.
Parmi les différentes options pour nourrir la planète, les insectes. Ils sont naturellement riches en protéines, lipides, acides gras, fibres, et oligo-éléments. Autre atout non négligeable, est qu’ils ont besoin de beaucoup moins d’eau pour leur élevage que le bétail.
Autre piste également, les aliments fermentés présentent énormément d’avantages : goût, conservation, atout santé. Comme l’explique Monique Axelos, directrice scientifique alimentation et bioéconomie, les aliments fermentés sont « un atout majeur pour une alimentation plus durable et pour accompagner les transitions alimentaires ».
Une prise de conscience
Les scientifiques travaillent également à la recherche sur la viande de culture. Elle permettrait de ne plus tuer d’animaux et ainsi de limiter l’impact de leur élevage.
Dans tous les cas, le but est donc de végétaliser notre assiette. Réduire notre proportion de viande aura un effet bénéfique sur notre santé et sur celle de notre planète.
Benjamin Allès, chercheur en nutrition pour l’INRAE, constate d’ailleurs une prise de conscience chez les consommateurs sur la végétalisation de l’alimentation. « On voit cette prise de conscience dans nos études. L’environnement devient la motivation numéro 4 après la première motivation qui est le goût […] L’environnement, qui n’était pas souvent cité jusqu’il y a encore quelques années, l’est de plus en plus dans les motivations des gens. »