Il y a quelques semaines, à Paris, se tenait le Salon international de l’agriculture. Une véritable vitrine des innovations et des produits de la ferme en France. L’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture l’alimentation et l’environnement) y tenait un stand pédagogique sur le thème de l’alimentation saine et durable.
Ainsi, l’INRAE présentait ses recherches actuelles en matière d’alimentation. Une alimentation qui doit être rééquilibrée, car les protéines animales sont encore beaucoup trop présentes dans nos assiettes. Pour améliorer notre santé et notre impact sur la planète, nous devons baisser notre consommation de produit animal. En réduire les proportions, en l’alternant avec des protéines végétales.
Insectes, aliments fermentés…
Selon Benjamin Allès, chercheur en nutrition, le but n’est pas de tout arrêter et de se passer de viande, mais bien de réduire et rééquilibrer notre consommation. « On ne demande pas à tout le monde de devenir végétarien ou vegan […], mais de faire un effort pour limiter sa consommation et rester dans les recommandations actuelles. C’est déjà quelque chose qui peut être très bénéfique pour notre propre santé, mais aussi pour celle de la planète. »
Végétaliser notre assiette est donc l’enjeu de l’alimentation du futur. Les chercheurs travaillent ainsi à la recherche pour une alimentation du futur, meilleure pour la santé et plus durable. Parmi les solutions : augmenter les protéines végétales et leur forme pour séduire à nouveau le public. Parmi les pistes envisagées par les chercheurs : l’augmentation des protéines végétales, la consommation d’insectes, mais également donner plus de place aux aliments fermentés. Toutes les informations sur les recommandations alimentaires actuelles sont sur le site mangerbouger.fr.