“Notre approche du deuil dit beaucoup de notre rapport à la mort en tant que société”, explique Clémentine Piazza. C’est cette conviction qui l’a poussée, après une expérience personnelle marquante, à fonder inmemori en 2016. D’une plateforme d’hommage en ligne, permettant aux familles de partager souvenirs et messages en mémoire de leurs proches disparus, elle est devenue une maison de pompes funèbres.
Présente dans cinq grandes villes (Paris, Rennes, Nantes, Bordeaux, Lyon), inmemori propose une alternative aux démarches souvent perçues comme impersonnelles et commerciales. “Nous avons laissé tomber le catalogue de 40 cercueils pour en proposer seulement trois à des prix raisonnés”, détaille Clémentine Piazza. Idem pour l’accueil, dans des lieux chaleureux et non derrière des vitrines entourées de plaques de marbre.
Clémentine Piazza milite également pour une réflexion plus large sur la place du deuil et de la fin de vie dans notre société. inmemori a, par exemple, créé un guide destiné aux soignants en Ehpad, afin de les aider à mieux appréhender ces moments difficiles.