“On peut savoir manger une pomme tout seul, encore faut il savoir comment aller l’acheter”. Cet exemple de Marie Jeanne Richard, de l’association UNAFAM, permet de mieux comprendre ce qui se joue dans les troubles neuro-cognitifs : les personnes concernées n’ont pas de difficultés motrices mais ce qui peut paraître simple ou routinier, l’activité du quotidien, peut devenir une vraie source d’angoisse.
Raison pour laquelle plusieurs associations – dont l’UNAFAM, Autisme France et HyperSupers TDAH – se sont battues pour l’extension de la PCH (prestation de compensation du handicap) aux pathologies mentales.
Jusqu’à présent cette aide, calculée selon des critères de dépendance, d’âge ou encore de revenus était réservée aux seuls patients souffrant d’un handicap moteur. Mais suite à un rapport remis au début de l’été au gouvernement, elle devrait être étendue en février 2022 après une expérimentation dans 3 départements.
Une bonne nouvelle pour les signataires qui attendent désormais le décret d’application. AirZen Radio a contacté deux de ces associations pour tenter de comprendre ce que cette mesure peut changer pour le quotidien des personnes souffrant de troubles psychiques.