C’est un peu par hasard qu’Alexandra Muller, une digital nomad habitant dans les Landes, devient influenceuse lifestyle. Tout commence en 2013, lorsqu’elle découvre Instagram. Les réseaux sociaux n’en sont qu’à leurs balbutiements.
« J’ai commencé à partager mes voyages, tout d’abord pour ma famille, pour qu’elle sache où je suis. Je faisais vraiment ça pour le plaisir et j’ai souhaité continuer. C’était comme une passion, une récréation », dit-elle
Briser les clichés
Depuis, être influenceur est devenu un métier qui fascine, mais essuie aussi des critiques négatives. « J’ai conscience que ça peut susciter des réactions épidermiques, déclare Alexandra. Mais à partir du moment où on poste quelque chose, un restaurant, un vêtement etc. on influence les autres. Finalement, on le fait tous. »
Afin de mettre fin aux clichés, elle précise que « créer du contenu ça prend du temps. Ce n’est pas juste partager une story et gagner 10 000 euros. C’est un peu le cliché que l’on a. C’est un métier qui est mal compris ou mal connu et c’est important de l’expliquer ».
Influencer avec du sens
Aujourd’hui, la jeune femme de 34 ans est suivie par plus de 20 000 personnes sur Instagram. Auprès de sa communauté, elle ne raconte que très rarement sa vie privée, mais parle plus de nourriture, de ses bonnes adresses, de sa vie dans les Landes « qu’elle met en lumière d’une façon douce et colorée ».
« Je ne fais pas de partenariats, mais c’est une vitrine pour trouver des clients. Je peux en faire quand ça a du sens. Par exemple, actuellement avec Seignosse Tourisme pour promouvoir ma ville. C’est ce qui explique la longévité de mon compte », souligne-t-elle.
Aussi, Alexandra Muller a souhaité créer une ambiance bien spécifique sur son fil Instagram. « J’ai fait le choix de ne montrer que le positif. Alors, certaines personnes de mon entourage me disent que ça sonne faux et fait superficiel parce que je ne raconte pas mes problèmes, mais ça me regarde. Moi, je veux juste créer du divertissement pour les personnes qui me suivent. Que ça leur fasse du bien. Qu’elles se sentent bien en regardant mon contenu. Ça peut paraître cliché, mais je veux partager des good vibes et donner du bonheur », conclut-elle.