Inclusion : une journée pour sensibiliser à l’autisme

L’autisme touche aujourd’hui 1% de la population en France. Pour mieux comprendre ce handicap, rencontre avec plusieurs acteurs de l’association Agir et vivre l’autisme, en Charente.

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L’autisme, késako ?

L’autisme, késako ?

02:44

La Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme

La Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme

04:34

Association : comment accompagner les familles ?

Association : comment accompagner les familles ?

07:53

Mardi 2 avril 2024, 10 heures. Le stade d’athlétisme d’Angoulême, en Charente, se remplit à vitesse grand V.  Près de 1300 personnes ont répondu présent pour la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. Écoles, familles, professionnels, établissements médico-sociaux, entreprises et élus, tous sont venus pour participer à des activités sportives solidaires lors de cette manifestation parmi les plus importantes du Sud-Ouest.  

Les participants ont couru ou marché 3 km autour du stade sous les encouragements des organisateurs. Un grand flashmob a ensuite eu lieu. Au total, 1000 danseurs ont participé à la chorégraphie.  
Un peu plus loin se tenaient des ateliers d’activité physique adaptée organisés par la formation STAPS de la faculté d’Angoulême.

L’équipe de Agir et Vivre l’Autisme – Julia Urbajtel / Airzen radio

“Ce qui m’importe, au-delà des activités, c’est la diversité des publics qui sont ici aujourd’hui “, raconte Vincent Dennery, président de l’Association Agir et vivre l’autisme. Cette association à la tête de l’organisation de cet événement accompagne des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints d’autisme. Son combat : développer l’autonomie, la communication, les comportements sociaux et les apprentissages essentiels de l’inclusion.  

“On s’adapte en étant à l’écoute des ressentis du jeune et de ses demandes. Il faut aussi savoir se mettre en retrait quand c’est nécessaire”, explique Jérôme David, ancien éducateur d’Agir et vivre l’autisme.  

Soutenir les personnes concernées, comment s’y prendre ?  

“L’autisme ne s’attrape pas”, rappelle Christophe Chartier, papa de Paul, 20 ans, atteint d’autisme. “Pour soutenir cette cause, il est possible de participer de plusieurs façons. Tout d’abord, en étant présent à ce genre d’événement, mais également en rencontrant des personnes autistes, car il y a différents profils. Certains arrivent à travailler. Il faut aussi les inclure dans les entreprises et surtout à l’école, c’est le premier chemin pour ces jeunes-là.“ 

Pour afficher son soutien, il est aussi possible d’opter pour un code couleur bien identifiable : le bleu. Cette couleur est aujourd’hui identifiée comme la couleur de l’autisme pour plusieurs raisons. D’abord, parce que les troubles du spectre autistique sont presque cinq fois plus fréquents chez les garçons que chez les filles. Ensuite, parce que cette couleur semble être appréciée des personnes autistes.  

Enfin, comme le rappelle le site Autistes sans frontières, “la mobilisation ne doit pas durer seulement 24 heures. Mais cette initiative a le mérite d’interpeller le grand public sur une question de société peu souvent évoquée”.  

Agence de communication Perpignan