Au cœur des débats autour des Jeux olympiques et paralympiques 2024, certaines questions autour de la transidentité émergent. Régulièrement, celles sur l’inclusion des personnes transgenres dans le sport font couler beaucoup d’encre. L’une d’entre elles concerne l’inclusion des personnes trans dans le sport de haut niveau, et plus particulièrement de celle des femmes trans.
Une personne transgenre est une personne dont l’expression de genre et/ou l’identité de genre s’écarte des attentes traditionnelles reposant sur le sexe assigné à la naissance. Malheureusement, certains clichés et a priori perdurent autour des athlètes féminines transgenres qui ont été assignées hommes à la naissance.
Maxence Gallice se présente comme une personne assignée femme à la naissance et s’identifie comme un homme. Pour lui, ce débat public doit être maîtrisé afin d’éviter la multiplication de clichés discriminatoires. Lui-même coach sportif au sein de Boxe Lyon United, il ne sent pas de grandes différences dans sa pratique sportive. Maxence communique d’ailleurs régulièrement sur sa transidentité et prend le temps d’expliquer sa transition hormonale. Selon lui, cette communication est essentielle pour faire avancer le débat.
Il partage quelques pistes de réflexions pour inclure au mieux les personnes trans dans le sport. Au quotidien, il propose d’ailleurs des entraînements sportifs adaptés à toutes et à tous et essaye de créer un endroit bienveillant pour les personnes transgenres qui souhaitent essayer la boxe.