Ce sont des recherches minutieuses, à la croisée de différentes disciplines comme la biologie, la chimie ou encore la physique. À Strasbourg, une équipe de chercheurs s’est lancée sur la piste de bactéries capables de dégrader les polluants éternels, plus connus sous le nom de PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées).
Ces substances se retrouvent dans divers produits du quotidien, comme les emballages alimentaires, les ustensiles de cuisine ou les produits ménagers. Leurs propriétés les rendant très persistants, ils se retrouvent donc dans l’environnement. La pollution aux PFAS, dont certains sont très toxiques, touche ainsi les populations.
Michael Ryckelynck et Stéphane Vuilleumier sont enseignants-chercheurs en biochimie et microbiologie au CNRS et à l’Université de Strasbourg. Ils nous expliquent cette quête de bactéries mangeuses de PFAS.