Heureusement, Sébastien Guyot est un sportif. Il a participé à des Iron Man, cette compétition multidisciplinaire dans laquelle il faut enchaîner 3,8 km à la nage, 180,2 km à vélo pour terminer par un marathon de 43 km. Donc, a priori, 100 km de marche pour Oxfam ne devraient pas être trop difficile pour lui. Eh bien, détrompez-vous.
D’abord, la marche, même si c’est le sport le plus naturel pour l’homme, ne mobilise pas les mêmes muscles que ces trois autres disciplines. Ensuite, la course a lieu pour une bonne partie de nuit. Le temps final pour parcourir cette distance sera au final de 21 h 58. « Chaque minute compte, surtout à la fin », précise Sébastien.
Une épreuve solidaire
Ce trailwalker d’Oxfam est un défi qui existe depuis 1981. D’abord réalisé à Hong Kong, il y a maintenant quatorze événements organisés par an dans neuf pays du monde entier. Le principe : parcourir 100 kilomètres en moins de 30 heures, en marchant, par équipe de quatre mais sans relais. En amont de la course, les équipiers collectent au moins 1500 euros de dons, dont l’objectif est de financer des actions de solidarité d’Oxfam France.
Le dernier trailwalker, celui auquel a participé Sébastien Guyot, s’est déroulé autour de Lyon le week-end des 8 et 9 octobre. Le prochain aura lieu dans la région de Dieppe, les 1er et 2 juillet 2023.
Oxfam France est une association loi 1901 qui lutte contre les inégalités et la pauvreté. Elle fait partie de la confédération Oxfam qui, ne serait-ce que depuis mars 2020 et le début de la crise du Covid-19, a aidé plus de 22 millions de personnes dans le monde en permettant des accès à l’eau, à de la nourriture, des médicaments et des produits d’hygiène, mais aussi en distribuant des fonds.