Briac a créé l’entreprise Escurette avec sa femme. Ils travaillent désormais en famille, avec leurs enfants : « Le cure-oreille est un petit accessoire qui remonte à la nuit des temps. La partie qui va dans l’oreille c’est de l’inox médical et le manche, c’est du bois de charme. C’est un accessoire que l’on garde toute la vie. L’inox ne s’altère pas. »
Passionné et passionnant, Briac connaît bien l’histoire du cure-oreille : « Au Japon, le curage d’oreilles appelé “mimikaki” (mimi : oreille, kaki : nettoyer) est un procédé familial ancestral. Tout comme en Inde, cette méthode se développe pour devenir une pratique professionnelle incontestée : on trouve alors des cureurs d’oreilles en instituts. »
Le coton-tige en plastique est arrivé dans la vie des gens dans les années 60 et a été interdit à la vente en janvier 2021.
Pour tendre vers le mieux agir dans une pièce comme la salle de bains, qui est celle de la maison où l’on produit le plus déchets non recyclables, l’Escurette est une bonne alternative. L’objet est aussi très esthétique, il en existe pour les grands et les petits.