L’activité physique est nécessaire pour diminuer le risque du cancer du sein. C’est en tout cas l’idée que soutiennent la Haute Autorité de Santé (HAS) et les établissements de santé de la Fondation Cognacq-Jay. Une idée mise en pratique en octobre dernier, à l’occasion d’Octobre rose par l’hôpital Cognacq-Jay, la clinique Saint-Jean-de-Dieu et l’hôpital Forcilles.
Les trois établissements ont en effet proposé de participer gratuitement à une séance de yoga dans toute l’Ile-de-France. 300 femmes y ont pris part, et un homme, moi, journaliste à AirZen Radio.
Former à l’autopalpation
Pour ce reportage, j’ai pris le chemin de la mairie du 7e arrondissement de Paris. À mon arrivée, j’ai été pris en charge par des bénévoles qui m’ont remis un t-shirt floqué yoga rose. Ils m’ont ensuite dirigé vers les jardins de la mairie où se trouvaient des tapis de sol rose étendus dans l’herbe, sous le soleil. Après quelques mots d’accueil de Rachida Dati, maire de l’arrondissement, le cours a pu débuter. Je n’avais d’ailleurs pas prévu de participer au cours, c’était une première pour moi.
Le premier objectif de l’événement était de réunir des femmes dans une dynamique de prévention du cancer du sein, à l’occasion de l’Octobre rose, qui passe par le sport et notamment ici le yoga. L’activité physique quotidienne permet en effet de réduire le risque de développer des maladies chroniques, parmi lesquelles le cancer du sein.
Près de 3 000 nouveaux cas de cancer seraient ainsi liés à l’insuffisance d’activité physique. Le second objectif de l’événement était de former les femmes à l’autopalpation et profiter de conseils pour mieux manger grâce à la présence d’une diététicienne.