Fille de producteur de cacao au Cameroun, Nadine se souvient que, petite, elle faisait sécher les fèves de cacao au feu de bois, elle les broyait puis les mélangeait avec du sucre pour essayer de faire du chocolat.
« J’accompagnais mon père dans les plantations de cacao pour sucer les fèves sèche Mais, à aucun moment, je ne mangeais du chocolat. Le chocolat, pour moi, c’était un rêve », confie-t-elle.
Arrivée en France il y a 20 ans, elle a d’abord travaillé dans le social en tant que gérante d’un établissement qui visait à l’insertion des personnes en situation de handicap. Elle a aussi créé une association qui lutte contre les maladies rares et le handicap en Afrique.
Fabrication de A à Z
Un jour, elle décide de changer de voie et d’ouvrir sa propre chocolaterie à Saint-Ouen-l’Aumône, en région parisienne. Son côté social est tellement ancré en elle, qu’elle tient absolument à continuer à travailler avec des personnes en situation de handicap et les former à différents métiers.
Son chocolat, elle le fait de A à Z. C’est-à-dire de la fève, qu’elle va sélectionner au Cameroun, qu’elle transforme ensuite en chocolat.
150 producteurs camerounais
« Févier d’or est parmi les 30 chocolateries artisanales françaises à faire du circuit court dans la fabrication de chocolat. Les matières premières sont récoltées grâce à une collaboration éco-responsable avec 150 petits producteurs camerounais », explique Nadine.
La marque a adopté dès ses débuts les concepts “Tree to bar” (de l’arbre à la tablette) et “Bean to bar” (de la fève à la tablette). Les qualités de la fève, des ingrédients, le goût naturel du cacao et la traçabilité confèrent à à Févier d’or des valeurs écologiques.