« Lors du premier confinement, j’ai servi des repas en EHPAD. J’ai vu la quantité de nourriture encore bonne que l’on jetait et j’ai compris qu’il y avait quelque chose à tenter », explique Emeric jeune entrepreneur à la tête de Re-Bon.
Il a travaillé pendant plus de dix ans dans le domaine du sport et de la santé pour rendre l’activité physique accessible aux personnes en situation de handicap et améliorer leur qualité de vie.
« Ce qui m’a permis de savoir que je tenais une bonne idée, c’est mon beau-père, qui est l’exemple type de mon non-client. Il ne s’occupe pas trop de son empreinte carbone. Il m’a dit que j’allais réussir à lui faire envie avec de l’écologie », raconte l’entrepreneur.
Pour être en cohérence totale avec son idée, il fait également appel à une entreprise qui emploie des personnes en réinsertion professionnelle.
« Au début, on va faire du bien à la planète. Au milieu, on va permettre à des gens de remettre le pied à l’étrier en retravaillant. Et, au bout, on va rapporter de l’économie de territoire », raconte Emeric.
Chez Re-Bon, les produits se doivent d’être bons. Il y a des biscottes, des croutons et des crackers apéro à base de pesto, de fromage. Avec les pains invendus, Emeric fait aussi de la farine qui sert à refaire des pains Re-Bon vendus en boulangerie.