En France, il y a actuellement 850 000 personnes touchées par la maladie d’Alzheimer… plus de 200 000 personnes par la maladie de Parkinson selon le site du ministère de la santé. Afin d’accompagner ces patients atteints d’une maladie neurodégénérative, l’hypnose est pratiquée en tant que méthode complémentaire. C’est le cas au CHU de Bordeaux où Marie Floccia gériatre et algologue qui l’emploie. Elle travaille au sein de l’Institut de médecine Intégrative et complémentaire (IMIC), crée il y a tout juste un an. Elle gère les séances des consultations d’hypnose clinique et thérapeutique : « on a commencé d’abord par rapport aux problèmes que rencontrent souvent les soignants en gériatrie au niveau du comportement quand la maladie d’Alzheimer évolue. On a des patients qui peuvent être déambulant, apathiques, qui sont très anxieux. C‘est là qu’on a commencé à l’utiliser avec des résultat très intéressants sur l’apaisement et sur la limitation de l’anxiété « juste »».
Au total 1 300 soignants CHU de Bordeaux ont été formés à l’hypnose dont 130 en service gériatrie. Le médecin Marie Floccia constate aussi que cette thérapie complémentaire est intéressante pour le personnel hospitalier car finalement, il aura « la capacité à répondre avec une vision très humaine de la personne. L’hypnose nécessite d’observer la personne telle qu’elle est et d’aller avec elle. Donc n’est obligé de se recentrer sur le patient. »