Le bigaradier, appelé aussi oranger de Séville ou oranger amer, est à l’origine de trois huiles essentielles : le néroli, l’oranger et le petitgrain Bigarade. On peut en distiller plusieurs parties et chacune d’entre elles nous donne une huile différente. Il est cultivé en Espagne, au Maroc ou encore au Paraguay.
Un seul arbre et trois résultats selon la partie distillée. Le zeste de l’orange est extrait par expression et donne l’huile essentielle d’oranger amer. Le petitgrain Bigarade, quant à lui, est produit grâce aux feuilles et aux petits fruits verts. Enfin, les fleurs sont utilisées pour l’huile essentielle de néroli. L’eau qui sert à la distillation des fleurs est utilisée en cosmétique et en alimentaire.
Infections, spasmes…
Le rendement varie en fonction de la partie utilisée. Le néroli est, par exemple, l’une des huiles essentielles les plus chères du marché, car une tonne de fleur est en effet nécessaire pour obtenir 700g d’huile essentielle. Les feuilles et les zestes de fruits ont des rendements beaucoup plus importants, ce qui démocratise le coût du petit grain et de l’oranger amer.
Ces huiles nous aident contre les infections, les spasmes y compris respiratoires, les troubles digestifs. Ce sont également des bons relaxants pour les périodes un peu difficiles au niveau du stress, d’anxiété et du manque de sommeil.
Vous trouverez dans cette chronique quelques mélanges à réaliser et, comme toutes les huiles essentielles, elles sont à utiliser avec précaution.