C’est une jolie fleur qui ressemble à une feuille de papier froissé avec de grands pétales bicolores, son cœur étant en général plus foncé. Elle est facile à hybrider, ce qui facilite le travail des scientifiques même si la fécondation demande la plus grande des attentions. Sa floraison est printanière et ses arbustes sont généreux.
Il mesure en général un mètre et ne réclame pas beaucoup d’eau. D’ailleurs, le feu favorise la floraison de ses graines et c’est pour cette raison que lors d’un incendie, ce sont souvent les premières fleurs à apparaître de nouveau dans un paysage mort.
Son atout majeur par rapport à ses consœurs réside dans son pouvoir antihémorragique. Elle est ainsi utilisable pour soulager les saignements de nez, les petites plaies ou encore les crevasses et les gerçures. Mais elle est aussi calmante ! Cela est non sans rappeler cette anecdote sur le baume hystérique du XVIIIe siècle évoqué quelques lignes plus haut.
Enfin, elle entre en jeu dans la fabrication de nombreux cosmétiques, par exemple pour une crème de rasage maison, un baume anti-bobos ou encore une crème post-épilation.
Vous trouverez de nombreuses recettes dans le livre « 1 Ingrédient 3 cosmétiques »
Comme toutes les huiles essentielles, il est nécessaire de vous faire encadrer par un professionnel pour son utilisation.