Et si les parents participaient à des formations pour prévenir le harcèlement scolaire ? Voilà l’idée portée par Catherine Verdier, fondatrice de Psyfamille et présidente de l’association Amazing Kids.
Selon la spécialiste, aucun établissement aujourd’hui ne dérogerait à la règle. Et si ce n’est pas au sein de l’école, ça peut être plus tard sur les réseaux sociaux. C’est alors certainement de la responsabilité des adultes encadrants de prendre les dispositions nécessaires : « Les professionnels de l’éducation, de la santé se forment mais les parents pourraient se former aussi », explique la spécialiste.
Des enfants malveillants
Il faut aussi noter que les victimes de harcèlement n’ont certes pas à avoir honte, mais que c’est peut-être aussi aux agresseurs de se questionner sur leurs agissements, même enfants.
Selon Catherine Verdier, il faut faire en sorte que l’enfant ait assez confiance en lui, « une estime de lui assez forte pour ne pas s’imprégner d’une violence et être à l’origine du harcèlement », explique-t-elle, avant de noter qu’aucun enfant n’est venu la rencontrer car il était à l’origine d’un harcèlement. Pourtant s’il y a des victimes, il y a des enfants malveillants. « Les victimes ont besoin d’être reconstruites, les harceleurs construits », ajoute-t-elle.
“L’écologie scolaire”
Catherine Verdier a inventé le terme d'”écologie scolaire”, qui pourrait être la solution à tous les maux de nos enfants. Une expression qui fait référence à la légende du colibri, qui voudrait que chacun fasse sa part. Un acte gentil, un mot bienveillant, voilà ce sur quoi nous devrions nous reposer, selon la psychologue spécialiste du harcèlement, pour véhiculer une énergie positive.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article de cinq pages dédié au sujet dans le numéro 43 de “Psychologie Positive”, partenaire d’AirZen Radio.