C’est une première en France. En mai dernier, le tribunal administratif de Paris a reconnu l’État coupable de son refus d’agir pour rendre accessible des logiciels aux enseignants, aux agents administratifs et sociaux de l’Éducation nationale, aux élèves et leurs parents, ayant une déficience visuelle. Cette décision est un pas de plus pour faire valoir les droits des personnes porteuses de ce handicap.
Cette action en justice a été portée par les associations Intérêt à Agir et apiDV (accompagner, promouvoir, intégrer les Déficients Visuels). Pourquoi cette démarche était nécessaire ? Quelles sont les conséquences de cette inaccessibilité numérique au quotidien ? Comment remédier à cette situation ? Quelles sont les attentes après cette décision ?
Pierre Marragou, président d’apiDV, et Sylvie Duchâteau, ancien parent d’élève, nous font part de leurs témoignages.