Dès que les beaux jours arrivent, guêpes, insectes piqueurs tels que frelon, abeille, guêpe, bourdon, se font plus présents mais gare aux piqûres. Maxime Auger gère la société Bourgogne Nuisible, à Monéteau, près d’Auxerre, spécialisée dans la dératisation et la désinsectisation.
Il constate que « quand on commence à profiter des terrasses, les frelons viendront rarement et plutôt le soir si on allume la lumière. En ce qui concerne les guêpes, c’est plus contraignant. Elles seront plus attirées par les assiettes. Mais il faut faire attention car elles n’aiment pas être dérangées ».
Précautions à prendre
Le réflexe que l’on peut avoir – celui d’agiter sa main pour la faire partir – est à éviter car c’est la piqûre assurée. « Je sais que ce n’est pas facile, admet le spécialiste mais il faut rester calme et attendre. Car dans tous les cas, elles retourneront dans l’assiette. » En cas de piqûre, il conseille d’appliquer du chaud : « Il existe des appareils spécifiques qui vont permettre de neutraliser le venin et le désagréger. Sinon, ne pas hésiter à appeler le 15. »
Quant à savoir s’il y a des moyens d’éloigner les insectes : « Il existe très peu d’astuces, mais la plus commune est de brûler du marc de café. Sinon, il faut faire de la détection de nid dans les granges, garages, toitures, cabanes de jardin en regardant au plafond ; et surveiller s’il y a un va-et-vient d’insectes. Si c’est le cas, c’est que derrière il y a un nid. Dans ce cas-là, il faut faire appelle à un spécialiste car l’opération est dangereuse. S’il s’agit d’un nid d’abeilles, il faut appeler un apiculteur. »
Préserver la biodiversité
Ayant opté pour une lutte raisonnée contre les nuisibles, Maxime Auger fait attention à ses méthodes de travail et aux produits qu’il utilise. « En début de saison, donc fin printemps, je récupère, quand c’est possible, les nids de frelons et guêpes des buissons, les mets dans des sceaux puis je les relâche en pleine nature. Parce que même si on les appelle « nuisibles » ce n’est pas vraiment le cas, ils ont leur utilité dans l’écosystème et toute destruction n’est pas bonne. Il faut savoir préserver les insectes », explique-t-il.