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Guadeloupe : face aux intempéries, cet ancien ingénieur vous apprend à renforcer votre maison

Tremblements de terre, éruptions volcaniques, cyclones… La Guadeloupe est un département soumis à de forts aléas climatiques. Trois conseils pour renforcer sa maison avec Christian Anténor-Habazac, ancien ingénieur au CNRS.
ingénieur guadeloupe
© Crédit Christian Antenor Abazac
Journaliste

1. Renforcer ses volets pour prévenir des vents violents  

“En Guadeloupe, toutes les maisons doivent être munies de volets anticyclones. Ces volets en bois permettent de renforcer les portes-fenêtres et les ouvertures de façon à s’enfermer et se protéger de la force du vent, notamment en cas de cyclone. Le vent peut en effet projeter des objets à l’intérieur de chez soi. Il faut donc absolument se protéger. Aussi, les volets roulants actuels ne sont pas aussi résistants que les volets en bois d’antan. Ils ont tendance à devenir aussi légers que des voiles. Il faut donc ajouter de solides barres à l’extérieur pour éviter qu’ils ne gonflent vers l’intérieur ou l’extérieur.”  

2. Viser l’autonomie en eau et en électricité 

“Concernant ma consommation en eau, je ne suis pas relié au réseau public. Ma maison a été construite avec une toiture spécifique, qui permet la récolte de l’eau de pluie. Je possède sept citernes d’eau différentes. Une fois traitée, je fais tout avec cette eau de pluie : je lave mon linge, je me brosse les dents, je la consomme… Ma maison est également équipée de panneaux solaires qui me permettent de ne pas être entièrement dépendant de l’électricité classique.”  

3. Se constituer un kit de survie alimentaire  

“La Guadeloupe est une petite île loin de tout. Tout arrive par importation, par bateau ou par avion. J’ai fait le choix de planter des arbres fruitiers dans mon jardin. Cela me permet de manger de façon plus autonome. Aussi, nous effectuons beaucoup d’échanges de nourriture avec nos voisins. Certains élèvent des poules, des lapins… et nous troquons nos denrées. Aussi, je conseille à tout le monde de créer son propre kit de survie avec une réserve de boîtes de conserve et d’aliments secs en cas de force naturelle majeure.”  

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