“L’idée était d’amener les visiteurs découvrir le monde des fleurs. Notamment par un nouveau procédé, littéraire et olfactif. En touchant à l’inconscient de ceux-ci, en stimulant les sens”, confie Ismaël Jude.
Jusqu’au 25 mars, l’exposition “Psychanalyse des fleurs” transporte le visiteur à travers six stations individuelles. Les “olfacteurs” s’assoient alors avec un casque audio et découvrent le travail de la parfumeuse Kitty Shpirer.
Un dispositif littéraire et olfactif
“Nous avons un rapport intime à soi-même grâce à un petit diffuseur de parfum et des histoires qui peuvent varier. Pour l’enregistrement, nous avons fait appel à des acteurs qui ont prêté leur voix pour constituer ces histoires avec un maximum de jeu. J’ai eu la chance de travailler avec cinq personnes admirables et de travailler dans le grain de la voix. Il y a eu également une part importante de documentation et d’exploration à Grasse avant de faire cette exposition”, explique le concepteur de l’exposition.
“J’ai eu une aide financière du programme Mondes nouveaux, qui m’a permis de développer l’idée à la capitale du parfum. C’est un projet du ministère de la Culture, suite à la période du Covid qui a été difficile pour les artistes. Et l’idée de cette exposition, c’est d’être d’abord à Grasse jusqu’au 25 mars mais aussi dans toutes les villes qui seraient intéressées par l’idée”, indique l’écrivain.