Les applications de scoring pour la vie quotidienne se multiplient. Deux nouveaux outils viennent d’ailleurs de faire leur apparition sur le marché. En effet, la société Glimpact a dévoilé deux applications. My Glimpact et Glimpact Scan, pour aider les consommateurs à mieux consommer.
My Glimpact s’inspire du simulateur de bilan carbone de l’Ademe. Il permet de calculer l’impact environnemental de son mode de vie de manière globale. Basée sur un formulaire, l’application détaille votre régime alimentaire, vos achats vestimentaires ou encore vos déplacements. Une sorte de bilan qui vous donne un score exprimé en nombre de planètes Terre nécessaires à la survie de l’humanité si les 8 milliards d’êtres humains vivaient selon vos habitudes. Pour un Français moyen par exemple, il faudrait compter cinq terres.
Un futur label ?
Si My Glimpact entend nous faire ouvrir les yeux sur notre consommation, Glimpact Scan, elle, veut pousser le grand public à agir. Et surtout à réduire son impact environnemental. Cette seconde application permet de scanner les produits lors des courses en supermarché pour connaître leur score PEF. Vous pourrez, par exemple, vous rendre compte que consommer une bavette équivaut à rouler 239 km en voiture thermique ou réaliser 50 cycles de lavage en machine. Avec ses 250 produits recensés, la base de données de Glimpact s’appuie sur celle de l’Ademe.
À terme, Glimpact aimerait développer un label écologique pour les produits alimentaires et les vêtements. Label complémentaire au Nutriscore qui mesurerait l’impact environnemental des produits. Glimpact mise donc sur sa méthode PEF. Cette méthode, déjà adoptée par l’Europe, entrera en vigueur en janvier 2024 pour les panneaux photovoltaïques et les batteries.
En France, le gouvernement a lancé un appel d’offres pour mettre au point un score permettant au consommateur de choisir le produit ou l’aliment ayant le moins d’impact sur l’environnement. Glimpact espère sortir son épingle du jeu, explique son fondateur Christophe Girardier. La société souhaite en effet ne plus se focaliser uniquement sur les seules émissions de gaz à effet de serre, mais prendre aussi en compte 15 autres critères comme la consommation d’eau, les émissions de particules fines ou encore la toxicité liée à un produit industriel.
Pour aller plus loin > Planet Score : un nouveau label alimentaire
