« Au départ, les noms de famille sont avant tout des surnoms. Ils n’étaient pas destinés à être héréditaires », explique Tony Neulat, directeur de l’expérience client de Généanet. Au Moyen Âge, pour s’y retrouver, à côté du prénom, la communauté ajoutait alors :
- un métier, un rang (Le Goff et Lefevre désignaient tous les deux un forgeron, Marchand, Maréchal)
- une description physique (petit, grand, chauve, cheveux foncés…)
- une appartenance familiale (Dejean, Paul…)
- une origine géographique (Dupont, Dubois, Dupuis…)
- un trait de caractère (Joyeux, Bavard…)
Avec le temps, les patronymes sont devenus héréditaires et chacun porte aujourd’hui la caractéristique de son ancêtre. Pour autant, ils ne sont pas toujours évidents, car certains ont été modifiés avec le temps. « Francisés » par la migration, par le français comme langue unique du pays ou à cause de l’illettrisme, un nom de famille a ainsi pu être modifié et comporté des dérivés comme Dupont et Dupond.
Les noms de famille : une exception française
La France est composée d’une diversité de noms de famille impressionnante. Au sein de Généanet, plus de 120 000 noms de famille et dérivés sont ainsi recensés.
Il est possible d’en connaitre l’étymologie, l’endroit dans lequel ses homonymes habitent, de trouver des extraits de son arbre généalogique. Avec Internet, il est d’autant plus facile de remonter dans le passé.