L’utilisation de l’hydrogène reste encore très confidentiel en France. Actuellement, l’hydrogène a deux utilisations principales. D’une part, il sert de matière de base pour la production d’ammoniac (engrais) et de méthanol. D’autre part, il est utilisé comme réactif dans les procédés de raffinage des bruts en produits pétroliers, carburants et biocarburants.
Seuls les véhicules professionnels sont pour le moment équipés pour rouler à l’hydrogène – bus, cars ou camions. Pour les particuliers, ça reste encore très confidentiel. En France, seules 14 voitures à hydrogène ont été vendues en 2021. La faute à un coût élevé à l’achat, mais aussi au manque de stations-services équipées pour s’approvisionner.
Pourtant, ce gaz a de l’avenir. Notamment dans les domaines de l’automobile et de l’énergie. Sébastien Le Pollès en est convaincu. Il est le président de Gen-hy, une société française qui fabrique et commercialise des solutions énergétiques qui intègrent des solutions exclusives. Ces solutions sont capables d’exploiter l’énergie de l’hydrogène. La société vient justement d’installer une unité de fabrication d’électrolyseurs à Technoland II, dans le pays de Montbéliard.
Dans un récent communiqué, la start-up a annoncé avoir trouvé la formule pour produire de l’hydrogène vert, tout en gardant un rendement assez important pour être rentable. De quoi amorcer une transition en douceur en direction des objectifs fixés par le gouvernement français, dans le cadre de son plan France 2030.
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