Elle a toujours eu un vélo et même cassé sa tirelire pour s’offrir son premier vélo quand elle était ado. Amélie Guicheney, co-fondatrice de la société Gaya à Paris, lance aujourd’hui son propre vélo. Conçu pour les familles urbaines, il peut transporter plusieurs passagers, jusqu’à trois enfants pour son modèle le plus long, le longtail.
L’idée, c’est Amélie Guicheney qui l’a eue. « J’avais envie de créer une entreprise, mais je n’avais jamais osé », confie-t-elle. Le premier déclic aura été la naissance de son fils début 2020. « J’ai réfléchi au sens de mon engagement professionnel et me suis posée la question de comment avoir un impact dans la ville dans laquelle je vis, à savoir Paris. »
Un vélo pour répondre à des besoins
Elle quitte alors l’entreprise de voyages dans laquelle elle travaille et se lance dans l’aventure Gaya. Ce qui l’a guidée ? La volonté de proposer une solution écologique et qui permette de gagner du temps. Le vélo s’est imposé.
Mais dans cette aventure, Amélie Guicheney n’est pas seule. Son associé, Jacques Bonneville, qui a passé 40 ans dans l’industrie de la mobilité, a mis sa patte en terme d’innovations. Des innovations qu’il pioche ailleurs que dans l’univers du vélo : un klaxon de scooter ou encore des clignotants. Gaya a fait des choix en fonction des besoins exprimés par des usagers du vélo. Ce modèle propose aussi une batterie réparable assemblée à Bordeaux par l’entreprise Gouach.
Le prix ? Entre 1 700 euros et 2 300 euros sans les accessoires selon le modèle. « La vente en direct nous permet d’avoir un prix client plus serré que si nous passions par des détaillants. » Car, pas question pour elle de proposer un produit très haut de gamme. « C’est en s’adressant au plus grand nombre qu’on aura le plus grand impact, notamment écologique. »