La France aime beaucoup la cuisine japonaise. Le pays est d’ailleurs le plus gros consommateur de sushis en Europe ! Mais avant d’être la tranche de poisson posé sur un bloc de riz, le sushi demande une grande connaissance culinaire.
Selon l’auteur de la bande dessinée “L’art du sushi”, Franckie Alarcon, la spécialité japonaise est infiniment plus complexe qu’elle n’y paraît.
Une pièce d’artisanat
“Avoir un poisson de bonne qualité, c’est aussi essentiel que le riz”, souligne l’auteur. L’histoire de Franckie commence sur les réseaux sociaux. Voulant vanter ses mérites après la création de maki, il partage ceux-ci sur Facebook. Mais c’était avant que Chihiro Masui, célèbre spécialiste du Japon, lui rappelle que les makis sont normalement carrés et non ronds !
Après plusieurs années d’observation et d’études, Franckie Alarcon maintient que l’apprentissage est très long. “La découpe du poisson, c’est quelque chose de très précis. Le simple fait que le poisson soit gras va changer l’épaisseur de la tranche. Avec un poisson gras, il est nécessaire de faire une tranche un peu plus épaisse pour laisser plus de goût par exemple”, indique le dessinateur.
Une philosophie différente
“Les Japonais, contrairement aux occidentaux, considèrent que le paradis n’est pas atteignable. C’est dans notre monde, à chaque instant, qu’il faut se perfectionner. On peut même être balayeur de rue et rechercher la meilleure technique de balayage”, explique Jess Grinneiser, journaliste français spécialisé dans la gastronomie japonaise.
Après de nombreux voyages au pays du soleil levant, les deux spécialistes concluent que le Japon est “un monde à part”.