Connaissez-vous le furikaké ? Si on trouve parfois ce mélange aromatique dans quelques épiceries asiatiques en général, et japonaises en particulier, le furikaké est une excellente alternative pour consommer moins de sel.
De par sa composition, élaborée au début du siècle dernier par un pharmacien japonais, il permettait d’accompagner agréablement le riz blanc, en lui donnant un petit goût en plus tout en palliant certaines carences alimentaires. À l’origine, le furikaké était fabriqué à partir d’os de poisson broyés, de graines de sésame et d’algues. Les os de poisson sont notamment parfaits pour combler le manque de calcium sont parfaits.
Aujourd’hui, sans les os de poisson, mais toujours avec du sésame et des algues, le furikaké permet surtout de consommer moins de sel. Et pour cela, déjà, nous le remercions. Parce que nous mangeons trop salé, ce condiment est peut-être la solution avant de s’emparer de la salière quand un plat arrive à table.
Natsuko Perromat du Marais est franco-japonaise. Après avoir travaillé plusieurs années avec le groupe Alain Ducasse – et avec le confinement comme déclic –, elle décide de créer son propre furikaké. Alors que la plupart des produits du commerce sont souvent pleins d’ingrédients qui ne devraient pas s’y trouver, Natsuko souhaite que ses filles, qui adorent le furikaké, puissent saupoudrer un peu partout ce joli condiment sans danger.
Elle va alors s’entourer de professionnels et créer, près de Nice, sa marque : Furifuri. Avec des algues bretonnes, Natsuko décline sa gamme de furikaké au citron, au piment, au gingembre ou encore « original », avec uniquement du sésame et des algues, Natsuko Perromat du Marais propose ainsi au grand public des furikaké sains, sans aucun additif ainsi que différentes recettes pour apprendre à bien s’en servir.