“À 15 ans, notre fils a eu une hépatite fulminante et a dû subir une greffe du foie. L’hôpital nous a très bien pris en charge. On avait ce projet depuis longtemps d’ouvrir une friperie, mais on voulait absolument lui donner du sens. C’est comme ça que Fripes Tease est née”, confie Johnny.
Chemises colorées, sacs en cuir de seconde main, jeans Levis en pagaille : Wafaa et Johnny chinent les pièces une à une, puis les revendent. “On a choisi cette façon de faire, plutôt que de commander des ballots de vêtements comme le font d’autres friperies. Le problème avec les commandes en gros, c’est que beaucoup de pièces finissent par être recyclées et ne sont pas vendues. Et puis, nous nettoyons tous les vêtements pour qu’ils soient portables immédiatement. C’est un travail titanesque”, relate Johnny.
Des fonds pour les enfants malades
Wafaa et Johnny passent six heures par jour bénévolement dans leur friperie associative. L’intégralité des revenus est destinée aux hôpitaux qui accueillent des enfants malades. “Je suis enseignant à côté, donc j’arrive à libérer du temps pour venir ici. On aimerait vraiment que les habitants de Saint-Denis s’accaparent ce lieu. C’est déjà un super endroit pour se rencontrer”, affirme Johnny.
Le local de Fripes Tease, situé au 48 rue Auguste Poullain à Saint-Denis, accueillait auparavant un pressing.