En France, 75% des vélos en libre-service s’adressent essentiellement aux métropoles de plus de 500 000 habitants. Thomas Randolph a grandi dans une ville périurbaine et s’est rapidement rendu compte de l’absence de cette offre de mobilité douce. Avec Théo Roussely, il a pensé l’application Fredo, à destination des villes de 10 000 à 80 000 habitants.
Fredo fait référence à freedom et la liberté de se mouvoir dans l’espace. Avec ce service de vélos accessible, Thomas veut mettre en avant la mobilité décarbonée et vertueuse. Cette approche propose donc des flottes de vélos parfois recyclés qui s’adaptent à tous les besoins.
À l’aide d’une application et d’un cadenas connecté, les usagers peuvent utiliser le vélo à travers la ville et l’attacher à des arceaux fixes déjà existants. Thomas explique vouloir éviter d’encourager le stationnement sauvage. Des zones de stationnements sécurisées sont définies dans des endroits accessibles et sécurisés. À la fin du trajet, l’usager n’a plus qu’à prendre une photo du vélo pour assurer la qualité de ce dernier.
Plusieurs types de vélos sont d’ailleurs mis en avant comme des vélos électriques ou des vélos cargos. Fredo s’adresse aussi à des entreprises et des offres de tourisme en travaillant avec des flottes de vélos déjà existantes. L’entrepreneur espère ainsi se développer dans plusieurs autres villes dans les mois à venir.