Rapidement, dans la conversation que nous avons avec Francine Prewitt, l’expression sort de sa bouche de manière parfaitement naturelle : « Citoyenne du monde ». Pour en fait nous expliquer qu’elle a vécu sur trois continents – Afrique, Europe, Amérique – et que, aujourd’hui encore, elle est très attachée à chacun des trois.
Francine est avocate, mais elle est surtout une sorte de « maman » pour ceux qui viennent s’installer à New York sans s’être réellement penchés sur le mode d’emploi. Elle surfe ainsi sur des statistiques d’immigration qui, ignorant le Covid, n’ont cessé de croître ces dernières années. On estime aujourd’hui à 150 000 le nombre de Français qui vivent sur l’ensemble du territoire américain.
Parmi eux, 35 000 ont fait le choix de s’installer à New York. Mais c’est seulement après avoir monté son cabinet – il y a bientôt sept ans – que Francine a réalisé que le rôle d’avocate à New York pouvait souvent être beaucoup plus difficile que la vision qu’en offrait la série “Ally Mc Beal”, beaucoup moins glamour, souvent plus exigeant aussi.
Le quotidien de cette jeune avocate doit aujourd’hui notamment composer avec le caractère très procédurier de l’Américain qui, pour un oui ou un non, se rend devant les tribunaux.