Il n’est pas trop tard pour relever le défi et consommer autrement. Suisse, Belgique, France, Suède, Tunisie, Italie, Espagne, Luxembourg ou Québec… Le défi Février sans supermarché prend de l’ampleur.
Porté par l’association suisse En Vert et Contre Tout, ce défi questionne nos modes de consommation. Pour le relever, une quarantaine de groupes Facebook ont été constitués par région. Les internautes y partagent leurs conseils. « Quand on a lancé le défi, en 2017, ça demandait peut-être plus d’organisation. Mais maintenant, on trouve facilement des marchés, des AMAP, des épiceries ou initiatives locales », explique Laurie Debove, rédactrice en chef du média La Relève et La Peste, porteuse du défi en France.
L’enquête “Les Coulisses de la grande distribution” (éd. Albin Michel) de Christian Jacquiau révèle que pour un emploi créé dans la grande distribution, trois à cinq emplois disparaissent dans le tissu local (producteurs, commerces indépendants…). « Chaque client compte, précise Laurie Debove. Mais on l’a vu avec le Covid, l’engouement pour les producteurs locaux s’est arrêté quand la vie a repris son cours. C’est important de relancer la mécanique chaque année. Les gens oublient vite, c’est le défi du défi ».
Créer du lien, favoriser le commerce local, de saison, voilà l’objectif de ce défi Février sans supermarché. Un mois pour prendre de nouvelles habitudes et consommer durablement mieux.