C’est le premier rendez-vous citoyen sur la planète. Célébrée dans 50 pays dans le monde avec 10 millions de participants rien qu’en France, la Fête des voisins revient pour une 26e année ce 2 juin.
Bizarrement, ce moment festif est né d’un autre plus dramatique. Il y a 26 ans, Atanase Périfan découvre qu’une voisine est décédée depuis quelques mois sans que personne ne le remarque. Il prend conscience de l’importance de créer du lien entre voisins et lance ainsi la fête des voisins.
Avons-nous besoin d’une date dans le calendrier pour rencontrer nos voisins ? « C’est aujourd’hui paradoxal de devoir établir un rendez-vous pour créer du lien avec nos voisins, admet Atanase Périfan. Mais un prétexte justifie aujourd’hui le fait de se rencontrer plus facilement dans une époque où on est peut-être plus méfiants. » Depuis la crise sanitaire, pourtant, de nouveaux liens se sont créés avec le voisinage. On s’est aperçu depuis nos balcons, on s’est rendu des services, on a cherché à s’entraider. « Les périodes de crise suscitent cette spontanéité de proximité. Il faut maintenant l’entretenir. », un défi que compte relevé Atanase Périfan. Il a donc mis en place l‘Heure Civique.
