« Avant, je faisais de la création pour du stand, pour différents secteurs comme l’agriculture, le bancaire ou le militaire. » Après de nombreuses années dans ce milieu, Fabienne se sent enfermée et déprimée. Elle décide de se lancer dans le milieu de la pâtisserie artisanale. « J’avais envie d’ouvrir un lieu convivial, où il y avait de la pâtisserie, un salon de thé. Je voulais voir les clients et avoir plus de contact avec eux. »
Fabienne a donc demandé un congé individuel de formation. Elle a passé son CAP pâtisserie en un an, dans une école à Meudon. « Ensuite, j’ai commencé à monter mon projet de pâtisserie. Il m’a fallu quand même trois ans », explique-t-elle. Aidée pas la Région Ile-de-France et la Chambre des métiers, elle a pu ouvrir sa pâtisserie en octobre 2016 à Fontenay-aux-Roses, dans les Hauts-de-Seine, commune dans laquelle réside Fabienne. « Je connais pas mal de monde à Fontenay-aux-Roses. J’avais donc déjà beaucoup de clients potentiels au démarrage », raconte la cheffe pâtissière.
Une pâtisserie artisanale avec des produits locaux
Fabienne a décidé de se lancer dans l’artisanat. Elle souhaitait ouvrir un commerce pour faire plaisir avec des produits haut de gamme. Au Comptoir des pipelettes, la spécialité est la pâtisserie personnalisée. Elle laisse ainsi le choix aux clients de créer eux-mêmes leur gâteau selon leurs goûts. « Mon truc, c’est vraiment la création, ça me reste de mon ancien métier. » Fabienne utilise des produits français, locaux et de saisons. « Je ne vais pas faire un fraisier au mois de décembre », précise-t-elle.
Première au concours Le gâteau du 92
Fabienne a gagné le concours pâtisserie Le gâteau du 92 organisé par la Chambre des métiers et de l’artisanat. Elle a souhaité créer un gâteau en partenariat avec la brasserie Nemeto, située à Nanterre, qui fabrique une bière IPA aux poivres de timut. « Le thème imposé était caramel avec une saveur. J’ai donc décidé de faire un gâteau au caramel à la saveur de cette bière et de pamplemousse. C’est un entremets zéro déchet puisque les résidus de brassage de la bière servent de farine pour le biscuit », explique la passionnée.