710 salariés de la SPA œuvrent chaque jour dans les 63 refuges pour le bien-être des animaux. Avant d’être agent animalier, Fabien était bénévole. Chaque week-end, il se rendait au refuge de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, pour s’occuper de ses « loulous », les pensionnaires dont il parle avec beaucoup d’affection. Il se sentait tellement épanoui au refuge qu’il a eu envie de changer de voie et de devenir salarié de l’association.
“On vit SPA. On pense à nos pensionnaires tout le temps”
« Parfois, pendant la pause déjeuner, il arrive que l’on aille manger dans un enclos avec un chien. Surtout le week-end, car on ne peut pas se réunir dans la salle d’accueil. On est ouvert en non-stop de 10 à 17 heures. On profite donc de notre pause déjeuner pour passer du temps avec un loulou », explique ce passionné
L’esprit d’équipe est très important dans ce refuge de la SPA. Il est important d’échanger et l’objectif est toujours le même : le bien-être des animaux.
« On a régulièrement des nouvelles des adoptés. Ce qui nous fait évidemment très plaisir. On reçoit plein de belles photos. Ce qui nous prouve la réussite des adoptions », raconte Florian tout en faisant le tour des boxes.
« Ce qui est insupportable c’est de ne rien faire »
Pas toujours évident de franchir le cap et d’oser aller dans un refuge SPA. Beaucoup d’émotions s’entremêlent et les agents animaliers savent accompagner les futurs adoptants.
Pour Fabien c’est tout à fait normal. Pour rassurer les personnes émues en venant la première fois à cet endroit, il aime citer une phrase d’un roman de la romancière Valérie Perrin : « Tous les gens qui sont sensibles à la souffrance animale redoutent les refuges. Ils pensent qu’ils ne vont pas supporter, ils se trompent. La première fois, on chiale un bon coup et après ça se calme. Ce qui est insupportable c’est de ne rien faire. »
