Est-ce la meilleure façon de faire ? S’il ne fallait en retenir qu’une, voilà la question que soulève la fédération XPO. Le 4 avril dernier, elle publiait un « manifeste de l’éco-conception des expositions permanentes et temporaires ». Ce document de huit pages aura nécessité 6 mois de réflexions pour les associations et entreprises adhérentes. Résultat : 50 propositions concrètes et pratiques ont été identifiées pour valoriser le réemploi et réduire les émissions de CO2 des expositions.
« Il faut avoir ce paramètre en tête. C’est complètement vertigineux quand on y réfléchit seul. Mais quand on s’y met ensemble, on repense nos pratiques et ça devient un cercle vertueux », explique Laurence Bagot, présidente de la fédération XPO.
Qu’est-ce qu’une exposition éco-conçue ?
La question est simple, la réponse plus complexe. Comment réduire l’ensemble des impacts environnementaux sur chaque phase de vie d’une exposition ? Dans les faits, la fabrication de la scénographie, le sur-mesure, les déplacements de personnes (collaborateurs, mais aussi public)… Tout cela à un cout carbone non négligeable qu’il est possible de réduire.
Fanny Legros, consultante en éco-conception, le précise : « 80% des impacts d’une exposition se font à sa conception. Il faut se poser et travailler sur toute la chaîne ». Cette dernière fait partie des signataires de cet appel lancé au monde de la culture. Pour en savoir plus, découvrez le « Manifeste de l’éco-conception des expositions permanentes et temporaires ».