« On veut bien concurrencer Amazon en Europe… mais pas tous seuls ! » Le message est lancé. Les fondateurs de la marketplace Europazon sont à la recherche de partenaires et d’investisseurs pour accroitre la croissance de leur plateforme. Après un lancement retardé d’un an, la plateforme est disponible depuis mi-juillet. Plus de 200 000 produits made in France ou made in Europe, reconditionnés et de seconde main, sont ici proposés par plus de 150 vendeurs. High-tech, mobilier, puériculture, jardin, vêtements… nombreuses sont les catégories disponibles sur le site
À l’origine de ce site en ligne, une bande d’amis de Soulac-sur-Mer (Gironde) qui veut proposer une alternative au géant américain de l’e-commerce. « C’est une vraie réussite, s’enthousiasme Xavier Mahieu au sujet du lancement. Il est l’un des fondateurs d’Europazon. On détient 100% du capital. On a tout créé en fonds propres, mais là, on est en recherche de budget. Ça passe par une ouverture du capital. Le but est de lancer la campagne de notoriété sur les réseaux sociaux à l’échelle de la France et dans différents pays européens. On est ouverts à tous types de partenaires installés sur le continent. »
Un outil pour tous les vendeurs
Plusieurs raisons ont ainsi motivé la création de la marketplace. « On voit Europazon comme un outil qui participe à la relocalisation et au retour à la souveraineté française et européenne. On veut pouvoir vendre des produits qui ne viennent pas de l’autre bout de la planète, explique Xavier Mahieu. Il y a assez de produits pour proposer toute une gamme en circuit court à l’échelle de l’Europe. C’est notre ADN. » Cette marketplace s’adresse pour ce faire à tous les vendeurs, producteurs, TPE…
La volonté des amis girondins est de promouvoir un modèle d’entreprise plus éthique et collaboratif, dans lequel l’humain est au cœur. « C’est pourquoi l’utilisation de la plateforme est gratuite et les vendeurs ne paient qu’en cas de vente, avec une commission réduite. Aussi, c’est pour cela que l’on ouvre notre capital à 90% le capital, on n’est pas dans la possession. »