“Je peins depuis toujours. Même à l’école, je dessinais beaucoup. Je faisais des caricatures de mes professeurs. Pour moi, devenir peintre, c’était évident”, explique Etienne Gros dans son atelier, en banlieue parisienne.
De 1981 à 1986, Etienne Gros a étudié dans différentes écoles d’art comme les Beaux-Arts d’Épinal ou les Beaux-Arts de Versailles. Il est diplômé des Beaux-Arts de Paris où il a fréquenté les Ateliers d’Iscan, d’Olivier Debré et de Vélickovic. Son travail est régulièrement exposé dans des galeries et des institutions en France et à l’étranger.
Le corps, motif obsessionnel et omniprésent
Les œuvres d’Étienne gros sont de véritables matières vivantes. Elles ne cessent de se rapprocher du corps dans toutes ses dimensions et matières pour retrouver la fluide sensualité de l’humain. “Plus jeune, j’aimais beaucoup les modèles vivants et les cours d’anatomie. J’étais très impressionné par les sculpteurs comme Michel-Ange. J’aime la force du corps et sa musculature. C’est une sorte de puissance”, explique-t-il.
Depuis la crise sanitaire, l’artiste développe ses peintures. Désormais, il y incorpore des paysages en précisant davantage les parties du corps peintes dans ses œuvres. Une représentation qui était parfois très abstraite.
Ses palettes chromatiques sont riches, allant des tons chauds et ensoleillés aux nuances froides et mélancoliques. Chaque choix de couleur est intentionnel, contribuant à l’atmosphère et au caractère émotionnel des œuvres. Etienne a la capacité à créer une profondeur émotionnelle à travers ses compositions abstraites. Son travail semble défier la logique spatiale, invitant le spectateur à plonger dans un monde où les formes et les lignes se fondent harmonieusement pour créer une symphonie visuelle envoûtante.