#TouristeEauResponsable. C’est le nom de la nouvelle campagne estivale du Centre de l’information sur l’eau. Cet organisme, créé par les entreprises de l’eau, telles que Suez, Véolia et Saur, a pour mission de renseigner le grand public sur toutes les problématiques avec cette ressource. “On a, à travers différents visuels légers et décalés, rappelé qu’il n’est pas question de perdre en confort. Simplement, que l’on emmène dans ses valises nos bonnes résolutions. Et qu’il ne faut pas relâcher les efforts. Chaque goutte compte, et ce n’est pas parce qu’on est en vacances que l’on doit gaspiller l’eau “, explique Nathalie Davoisne, responsable des pôles études.
Afin de préserver cette ressource, la structure rappelle les bons gestes et comportements à avoir. Par exemple, prendre des douches courtes, le temps d’une musique de 3-5 minutes, éviter les demi-charges lorsque l’on souhaite faire tourner des machines à laver.
Un autre point important que souligne Nathalie Davoisne : couper l’eau avant de partir en vacances. « On n’y pense pas forcément, néanmoins, en cas de fuite, on peut perdre jusqu’à 20 % de sa consommation. C’est un geste simple qui peut prévenir pas mal de souci. D’ailleurs, sur le même plan, il faudrait aussi éviter de laisser couler l’eau du robinet. »
Des nappes phréatiques fragiles
Cette campagne met aussi l’accent sur l’hydratation qu’il ne faut pas oublier. Le Centre de l’information sur l’eau collabore avec Gourde Friendly. Cette application permet de géolocaliser les endroits où on peut remplir son contenant gratuitement.
Si cette campagne, #TouristeEauResponsable, est spécifique aux vacances d’été, pour la responsable des pôles études, « c’est toute l’année que l’on doit prendre soin de l’eau. Après, notre objectif n’est pas de culpabiliser les citoyens. Juste d’avoir en tête que l’eau, on en a besoin pour tout : se nourrir, s’hydrater, se chauffer, etc. C’est pour cela qu’on ne peut pas se permettre de la gaspiller ». D’autant plus au moment où la France a connu des épisodes de sécheresse et que les nappes phréatiques ne sont pas assez rechargées. Et ce, malgré les jours de pluie. Au 1er juillet, 68% d’entre elles restent sous les normales mensuelles de juin, selon le bulletin de Bureau de Recherches Géologiques et Minière (BRMG).