Mathieu Cognac a 37 ans, et il a déjà passé plus d’un tiers de sa vie à l’étranger : 3 ans en Arabie Saoudite et plus de 10 ans aux États-Unis, à San Francisco. C’est outre-Atlantique qu’il a rencontré sa femme, américaine d’origine mexicaine. C’est encore à San Francisco qu’est née sa première enfant (une petite fille) il y a seulement quelques mois.
C’est enfin et toujours en Californie qu’il exerce, avec semble-t-il pas mal de réussite, son métier de patron d’un service commercial/marketing d’une entreprise de communication qui emploie 700 personnes et dont le slogan – « Nous construisons un monde dans lequel communiquer avec une entreprise devient aussi facile et naturel que parler à un ami » – colle parfaitement à sa personnalité.
Car cet homme, aujourd’hui sans véritable patrie, cet enfant blanchi au harnais des nouvelles technologies, est avant tout un excellent communicant. Qui sait faire de son histoire personnelle un récit imagé, propre à convaincre des plus jeunes que lui de marcher dans ses traces. De partir sans se fixer d’objectif précis de retour. De laisser les éléments décider. Mathieu fait ça depuis 14 ans.