Le monde du cycle a beaucoup évolué. Multiplication des pignons, allègement, pneu sans chambre à air, électrification. Le vélo d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui des années 90.
Un domaine en particulier a fortement progressé : les outils électroniques embarqués, et spécifiquement l’éclairage. Le code de la route impose d’avoir des feux blancs à l’avant et rouges à l’arrière sur les vélos circulant sur la voie publique. Ces boitiers lumineux sont devenus particulièrement compacts et puissants, s’intégrant sur le cadre et sous la selle pour signaler votre présence.
Détection des véhicules
Garmin a développé un modèle, un petit boitier muni d’une lumière rouge qui se fixe à l’arrière de votre cycle et qui possède également un radar qui analyse la route derrière vous. Concrètement, chaque fois qu’un véhicule s’approche, un bip est émis par votre compteur vélo si vous en avez un, ou par votre smartphone grâce à une application dédiée, qui vous montre sur l’écran la progression du véhicule derrière vous.
Le radar serait capable de détecter une voiture jusqu’à plus de 100 mètres. Ce qui est pratique, notamment avec les véhicules électriques silencieux. Le système ne sonne pas lorsque vous roulez en groupe avec d’autres cyclistes. Le fabricant mentionne une visibilité lumineuse jusqu’à 1 600 mètres de distance, avec une intensité qui varie automatiquement dès qu’une voiture se rapproche.
Pour l’heure, Garmin est seul sur le segment, mais cela devrait donner des idées à d’autres. Ce type d’assistance permet ainsi de ne pas avoir à se retourner.
Ce feu arrière/radar coûte près de 200 €. Sinon, il reste les bons vieux rétroviseurs qui, eux aussi, ont évolué, et se font de plus en plus discrets au point de se faire presque oublier. Leurs prix sont accessibles, entre 10 et 30 €.