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Et si l’économie sociale et solidaire était la référence de demain ?

L’économie conventionnelle bat de l’aile, vive l’économie sociale et solidaire ! ESS France décortique ses mécanismes pour mieux communiquer autour de ce pan de l’économie.
© Towfiqu-barbhuiya/Unsplash
Journaliste

Une coopérative qui promeut des rails écologiques, un plan épargne retraite éthique, une association de bienfaisance ou encore une mutuelle santé engagée. Toutes ces structures ont une chose en commun : elles font partie de l’économie sociale et solidaire.

L’économie sociale et solidaire, méconnue en tant qu’entité unique, tapisse pour autant notre quotidien. Elle représente près de 2,5 millions de salariés, quelque 20 millions de bénévoles ou encore plus de 150 000 entreprises.

Débusquer les structures de l’économie sociale et solidaire…

« Je pourrais citer l’ensemble des mutuelles de santé, la MGEN ou la MAIF, par exemple. Les banques coopératives, comme le Crédit mutuel, Banque populaire. Si vous récupérez vos fruits et légumes dans une l’AMAP ou que vous envoyez vos enfants dans une crèche associative. Tout ça c’est de l’ESS », explique Marthe Corpet, membre de l’association ESS France.

Ces mutuelles, coopératives, entreprises, associations ne répondent pas à une logique capitalistique d’enrichissement. « Néanmoins, elles peuvent tout à fait s’inscrire dans un contexte concurrentiel. Par exemple, quand vous avez le choix entre une banque privée et une banque coopérative », ajoute Marthe Corpet.

Pour autant, une société 100% ESS est-elle souhaitable ? « Je ne suis pas sûre que ce soit pertinent. En revanche, cela ferait avancer les choses si l’on cessait de prendre uniquement l’enrichissement personnel comme unique valeur de calcul de notre PIB », répond Marthe.

Pourtant, malgré l’historique et la prégnance de l’économie sociale et solidaire dans notre société, elles n’est finalement que peu représentée dans les médias et dans l’inconscient collectif. « Souvent, on traite les structures de l’économie sociale et solidaire comme de belles initiatives, mais de façon isolée », explique Marthe Corpet.

… pour ne plus la traiter comme une addition d’initiatives

Pourquoi ? Selon elle, la responsabilité revient en partie aux structures elles-mêmes. « Ce n’est pas un reproche, mais un constat. Les associations, entreprises, coopératives ou mutuelles n’ont pas toujours conscience d’appartenir à un tout. Notre travail à nous, à ESS France, est justement de leur donner les outils pour se revendiquer comme tel. »

La deuxième raison, selon Marthe Corpet, c’est que l’économie dite « conventionnelle » prend beaucoup de place dans les espaces de direction, dans la création de valeur financière ou encore en matière d’activité économique. « Une économie qui est par ailleurs soutenue par la marche capitalistique du monde et c’est cette norme-là qui rythme nos vies. »

Il existe, selon la représentante de l’association, un manque de culture autour de l’ESS, qui n’est que très rarement enseignée dans les écoles de commerce. « C’est en train de changer, certes. Mais on va rarement vous dire qu’au lieu d’ouvrir votre café sous la forme d’une entreprise privée SAS, vous pouvez monter un café associatif ou coopératif dans un village par exemple. »

Enfin, la dernière forme de responsabilité revient aux médias, qui traitent encore trop peu ces sujets. « Cela tient aussi à un manque d’information, et nous proposons beaucoup d’outils pédagogiques pour la presse », conclut Marthe Corpet.

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