Vélo, fitness, ski… Les équipements sportifs représentent une charge financière importante. Alors, pourquoi ne pas penser à l’occasion ? Pour développer ce secteur, Edwige Michau et son mari Geoffroy D’Autichamp ont fondé Barooders, une plateforme d’e-commerce d’équipements sportifs de seconde main née en 2021.
« La seconde main en 2023, c’est comme Internet en 2000 »
Si la mode et l’électronique ont su se faire une place sur le marché de l’occasion, d’autres secteurs cherchent à s’emparer de ce mode de consommation plus économique et écologique.
« La seconde main en 2023, c’est comme Internet en 2000, explique Edwige Michau. La seconde main intéresse, mais ce n’est pas encore le reflex numéro un. Pourtant, dans quelques années la seconde main sera supérieure au marché du neuf, c’est un cheval au galop. »
Le marché de l’occasion et le sport sont-ils compatibles ?
La vente d’équipements sportifs estivaux a augmenté de 60% en juin sur la plateforme. Seul bémol : l’offre et la demande dépendent de ce qui est déjà en circulation. Il faut donc convaincre les particuliers et professionnels de vendre et d’autres d’acheter.
“Je veux bien acheter des vêtements d’occasion mais pour les équipements de sport, je préfère le neuf.” Voilà l’une des raisons pour lesquelles la seconde main ne s’est probablement pas encore développée dans le domaine du sport. Les consommateurs veulent être certains d’acheter un matériel fiable. Pour les rassurer, Barooders a donc ouvert sa vitrine aux professionnels qui souhaitent proposer des équipements de seconde main.