“Le combat pour la paix, finalement, se fait avec l’autre”, explique simplement Gil Alexander. Aujourd’hui retraité, il s’est engagé dans des associations pour soutenir la paix entre Israéliens et Palestiniens.
Comme de nombreux habitants de cette région du Moyen-Orient, Gil a connu la mort de ses enfants. Deux de ses fils se sont ôtés la vie dans le cadre de l’armée. “Avant cet événement, les associations entre Israéliens et Palestiniens ne m’intéressaient pas plus que ça. Je ne me sentais pas vraiment concerné. Et puis, j’ai remarqué que la douleur du deuil était similaire aux deux côtés. Au lieu de me dire que l’armée existe à cause des terroristes, et donc que c’est de la faute aux terroristes, j’ai voulu me tourner vers l’ouverture et la compréhension de l’autre”, indique le franco-israélien.
L’importance du dialogue pour la paix
“Si on n’en parle pas, ça ne se terminera pas !” s’exclame Gil. Le dialogue est capital dans son combat pour la paix. “Politiquement, c’est très compliqué d’en parler. C’est le cas pour les deux camps encore une fois. Des deux côtés ce sont les pouvoirs en place et la peur qui empêchent des gens d’aller à la rencontre de l’autre. Et si on veut la paix, il faut engager le dialogue”, indique Gil Alexander.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette initiative israélo-palestinienne, rendez-vous sur le site de l’association.
