Grégory Turpin a toujours eu la musique en lui et su qu’il serait chanteur. En revanche, il n’avait pas prévu que ce chemin serait également spirituel. Pourtant issu d’une famille de non pratiquants, dès son adolescence, Grégory se sent appelé à une dimension plus profonde de la vie.
De la vocation monastique à la dépression
À 18 ans, il a fait le choix radical d’entrer au Carmel, un ordre religieux catholique contemplatif. Pendant un an, il a vécu “la meilleure expérience de sa vie”, intense et spirituelle. Mais la joie a été de courte durée puisque sa santé l’a empêché de poursuivre cette vie de carmélite.
Il se lance alors dans la musique, sa passion, mais est marqué par l’échec de sa vocation spirituelle. Et malgré un succès grandissant, il sombre dans la dépression et se tourne vers la drogue. Dans son livre “Clair Obscur” (éd. Première Partie), Grégory décrit cette période sombre entre addictions et dépressions.
Un renouveau spirituel et artistique
Du jour au lendemain, Grégory décide d’arrêter la musique pour retrouver un équilibre. Il fait le choix difficile de laisser sa carrière et sa passion au profit d’une vie plus saine.
Puis, quelques années plus tard, en lisant un texte de Thérèse de Lisieux, il réalise que la foi est et sera sa source de guérison.
“Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère
Ste Thérèse de Lisieux
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit
Tu le sais, Ô mon Dieu ! Pour t’aimer sur la terre
Je n’ai rien qu’aujourd’hui !”
La foi de Grégory trouve alors sa place dans son art. Il utilise aujourd’hui la musique pour les autres, pour leur transmettre un message de foi et d’amour. Car pour lui qui a désormais trouvé la paix, sa musique lui permet de partager des petits trésors, ceux qui lui ont permis d’avancer vers le bonheur.
L’histoire d’un artiste engagé. Un véritable témoignage d’espoir.
Dans “Dame de cœur”, on observe une fois de plus que c’est à travers le partage, la communication, mais aussi en se tournant vers soi-même que l’on parvient à la paix.