Cette année, la 18e semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose a lieu du 7 au 13 mars. L’occasion d'en savoir plus sur Endotest, un test salivaire développée par une start-up lyonnaise, Ziwig.
>>>Téléchargez l'application d'AirZen
Elle a récemment mis au point un test salivaire qui permet de détecter en quelques jours cette maladie gynécologique qui touche une femme menstruée sur 10 en France. En moyenne, il faut entre 7 et 10 ans pour que le diagnostic soit posé, cette maladie étant difficilement détectable.
En effet, cette pathologie se caractérise par « la présence, en dehors de l’utérus, de fragments de muqueuse utérine (endomètre). Les lésions d'endométriose présentent les mêmes caractéristiques que la muqueuse utérine. » (Définition améli.fr). Et ces lésions qui peuvent se retrouver un peu partout dans le corps sont si petites qu'on ne les voit pas lors des examens comme les IRM.
Pour mettre au point ce test salivaire, un essai clinique a été mené pendant six mois à l'hôpital Tenon, à Paris, avec pour responsable scientifique le docteur Sofiane Bendifallah. Lors de cette étude, 200 patientes ont été choisies.
>>>Téléchargez l'application d'AirZen
Toutes avaient des symptômes évocateurs d'endométriose : douleurs pelviennes, de règles, durant les rapports sexuels et lors du transit. Elles ont toutes eu par la suite une cœlioscopie ou une chirurgie, puis une analyse de salive. Ceci a permis de distinguer celles qui avaient une endométriose avérée ou pas. C’est donc au niveau de la salive que les scientifiques ont pu déterminer qu’il y avait des biomarqueurs spécifiques à l’endométriose présents, qui signalent donc qu’une femme en est atteinte ou pas.
La prochaine étape est que le test soit autorisé par les autorités de santé et qu’il soit remboursé et inclus dans le parcours de soin.