Pour améliorer la qualité de vie des salariés, la Fondation pour la recherche sur l’endométriose a lancé le programme ENDOpro. Ce dernier vise à sensibiliser, évaluer et apporter des solutions adaptées aux besoins de l’entreprise et des salariés. Un an après le lancement du programme ENDOpro chez GE Healthcare, la Fondation présente des premiers résultats.
L’enquête, menée l’été dernier au sein de GE HealthCare auprès des 2800 collaborateurs de l’entreprise, a levé le voile sur le vécu des 13% de femmes concernées et sur les 9% d’aidants. Voici quelques résultats :
- 70% des femmes déclarent avoir des douleurs importantes et très importantes
- 89% d’entre elles s’obligent pourtant à aller travailler.
- 2,4 jours par an sont posés par les malades pour faire face à leur maladie
Cela a pour conséquences de l’absentéisme, mais surtout du présentéisme. Pour contrer cela, l’entreprise peut apporter des solutions concrètes : flexibilité du télétravail, flexibilité dans l’aménagement des horaires, aménagement des sanitaires (avec un point d’eau), mise à disposition de serviettes hygiéniques gratuites, salles de repos… Le programme ENDOpro permet ainsi de trouver des solutions adaptées en fonction des métiers. « Les femmes ne veulent pas en arriver à s’absenter. Il faut comprendre la réalité de l’entreprise pour pouvoir trouver les bonnes solutions », explique Valérie Desplanches, présidente de la Fondation pour la recherche sur l’endométriose.
Après GE Healthcare, c’est le groupe Nuxe qui a suivi la démarche ENDOpro en signant un partenariat de trois ans avec la Fondation.
Diagnostiquer la maladie reste la première étape. L’annonce gouvernementale du remboursement des Endotest, ou tests salivaires, pourrait être une solution à l’errance médicale, selon la Fondation.