Les Jardins de Colette ont ouvert au public en mai 2008. Conçus par l’architecte paysagiste Anouk Debarre, ils veulent faire découvrir l’écrivaine autrement. C’est-à-dire au travers de son amour pour la nature et le jardin? ainsi qu’à son attachement viscéral à la liberté.
Une liberté que l’on retrouve dans les jardins des six régions françaises où Colette vécut. En voyageant de la Bourgogne, son pays natal, à Paris, où elle finit sa vie, on rencontre différents territoires.
La Franche-Comté marque ses débuts dans l’écriture et son premier mariage avec Willy. La Bretagne évoque ses amours interdites (à l’époque…) avec Missy. La Corrèze est liée à son deuxième mari, peut-être celui qu’elle aima le plus, Henri de Jouvenel. S’il fut sénateur du département c’est surtout lui qui donna à Colette une fille, Bel-Gazou. La Provence, avec ses parfums et ses saveurs, marque quant à elle le temps du sensoriel.
Jardins évocateurs
Tous les jardins sont entretenus en accord avec la politique dite “Zéro phyto“. Une démarche qui favorise la biodiversité que n’aurait certainement pas reniée Colette…
Ainsi, chaque jardin propose un lien étroit avec l’œuvre et l’existence de Colette. On y trouve les bancs de l’école de Colette ou les blocs de granit qui évoquent la Bretagne. Mais aussi des représentations des chats et des bouledogues français, animaux chéris de l’écrivaine. Partout, la couleur bleue, la préférée de Colette, est à l’honneur. Ainsi que le papillon qui donne sa forme au labyrinthe d’où l’on ne sort qu’en résolvant des énigmes.
En mêlant voyage, botanique et littérature, les jardins de Colette sont bien à l’image de sa vie.
Les jardins de Colette :
1119 Route de Roland Garros
19240 Varetz