Dans son jardin romantique, Gerald Chambord a mis (un peu) de sa vie. Il a conçu quatorze écrins dans trois espaces aux atmosphères différentes. Près de la maison, se trouvent les jardins à thèmes et la collection de roses. Plus loin, c’est le le jardin naturel avec le champ de lavande et les arbres. Et, juste avant d’entrer dans le bois de La Paloma? voici le jardin sauvage, près de l’étang.
Promesse
Il faut savoir que quand il avait 20 ans, Gerald s’était fait une promesse : faire en sorte que la propriété familiale, alors scindée en deux, soit un jour reconstituée. C’est chose faite avec les Jardins du Coq, jardin romantique placé sous le signe de la famille.
En effet, en plus de le concevoir avec les conseils de sa mère, il y rend hommage à ses trois grands-mères. Oui, vous avez bien lu : trois ! Le jardin d’Alméa honore la mémoire de sa grand-mère maternelle. Celui d’Olivia, du nom de sa grand-mère paternelle, accueille une collection de roses anglaises. Et il y a la chambre de Marie-Jeanne, sa nounou, qui lui a transmis le goût pour les fleurs et la nature.
Voyages
Parfois, le jardin romantique se transforme et nous fait voyager. Dans l’espace, d’abord comme dans “Le jardin d’Asie” qui invite à la sérénité avec son petit Bouddha méditant à l’ombre d’un cerisier du Japon. “Africa” propose un arrêt sous son arbre à palabres. “Le jardin bleu” est quant à lui un petit coin tropical où des plantes surgissent de tasses, de théières ou de pots. Plus loin, l’étonnant “jardin Solar” évoque la chute d’une météorite dans un village voisin.
Mais ce voyage se fait aussi dans le temps. Ainsi, dans le bois de la Paloma vivent encore les légendes qui ont bercé l’enfance du maître des lieux. Et ont dicté l’aménagement de cette zone à la fois sauvage et mystérieuse. Dans les jardins du Coq, on trouve tout ce qu’un jardin est censé nous procurer : de l’émotion, du rêve, du dépaysement.